Aujourd’hui, dans notre section de Profils professionnels, nous vous présentons Maria Besné, physiothérapeute à Onkologikoa.
Maria, depuis combien de temps travailles-tu à Onkologikoa ?
J’ai l’impression d’avoir commencé hier à Onkologikoa mais, si tu regardes en arrière, il s’est déjà passé 20 ans.
Que fais-tu durant ta journée de travail ? Quelles sont tes principales interventions ?
Je travaille à Onkologikoa comme physiothérapeute, spécialisée dans le drainage et le cancer du sein. Je traite essentiellement des patientes concernées par la chirurgie du sein, aussi bien radicale que conservatrice, je travaille à la prévention du lymphœdème post-chirurgical et après le vide ganglionnaire axillaire, et je fais également de la rééducation.
Comment penses-tu que ton domaine va évoluer dans le traitement du patient oncologique ?
Cela a énormément évolué ; depuis mes débuts il y a 20 ans, le type de patient et le type d’intervention que nous réalisons ont changé. Avant, les chirurgies étaient bien plus radicales et les séquelles bien plus importantes sur le plan physique. Aujourd’hui, nous travaillons bien plus sur les aspects comme la prévention, les soins palliatifs, la physiothérapie respiratoire, nous faisons un travail de réhabilitation après des traitements systémiques, etc. La figure de physiothérapeute à Onkologikoa a beaucoup changé ces dernières années concernant ses compétences.
D’après toi, que peux-tu apporter de plus positif aux patients à travers la physiothérapie ?
D’après moi, cela serait la proximité avec laquelle on traite le patient, le contact humain… C’est ce qui t’ouvre les portes pour pouvoir donner des informations plus concises, précises et de qualité, parce qu’il existe déjà un lien et une relation de confiance entre le professionnel et le patient.
Ton futur continuera-t-il d’être lié à Onkologikoa ou aimerais-tu travailler dans d’autres spécialités ?
J’espère continuer à travailler ici, j’en serais ravie. Cela fait de nombreuses années que je suis liée à l’hôpital, à mes collègues et aux personnes avec lesquelles je suis en contact, et j’aimerais que cela continue. Je suis tout à fait prête à apprendre d’autres domaines mais toujours en le conciliant avec ce que je fais, parce que cela m’apporte beaucoup sur le plan professionnel, et j’accorde avant tout de l’importance à mon implication avec le patient oncologique. C’est une spécialité dure mais les commentaires que je reçois de mes patients sont très positifs. J’espère que ma spécialité pourra continuer à grandir à Onkologikoa et pouvoir traiter de plus en plus de patients.